Uncategorized

Nous sommes en mars 2025. Cette fois, c’est « acté ». Je viens de mettre un terme à mon activité d’Auteur Photographe en radiant mon entreprise. Une nouvelle ère se présente à moi. Mais pourquoi ? allez-vous demander. Patience, je vais vous dire tout cela dans quelques instants.

Avec mon entreprise ont également disparu mes projets. Celui de devenir agent artistique, par exemple. Je continue cependant Bastringue Corp, parce qu’il est mon dernier bébé.

Voici donc les explications.

J’aurais pu ne rien faire. J’aurais pu rester là, traîner, me laisser vivre, laisser passer le temps sur moi, attendre patiemment que vienne le mot fin… Mais je n’ai pas voulu, j’ai fait le choix de vivre. Donc je me suis levé, j’ai pris mon courage à deux mains, je me suis demandé ce que je pourrais faire. Alors j’ai travaillé, oui, je me suis lancé dans la photographie. C’était une passion, puis ce fut mon métier. Difficile au début de se faire une place sur ce marché bouché. Un jour j’ai découvert ce petit verbe : « OSER » et ce fut un grand pas. J’ai pu ouvrir des portes jugées inaccessible. J’ai pu croiser des gens qui l’étaient tout autant. Aujourd’hui, je suis las. Je suis fier de ce que j’ai fait, de l’accomplissement, d’avoir montré que j’existais. Cependant, je m’arrête. Je fais un nouveau choix. Car je préfère vivre juste un peu plus longtemps avec du temps à perdre que m’en aller plus tôt tout en perdant mon temps à essayer de vivre mieux.

Tout cela je l’ai fait malgré mon handicap, car je suis passé outre grâce à la conviction. j’aurais pu ne rien faire.

Surtout, soyez heureux.

Voici quelque temps, je regardais derrière moi. J’y voyais beaucoup d’obscurité clairsemée de lumière. Cette lumière, je m’en suis rapproché. Je l’ai bien observée, l’ai prise dans mes mains, l’ai chérie et glissée dans mon cœur.

La noirceur est toujours présente, mais la douleur est moins pesante.

Il s’est passé de nombreuses choses depuis mon article pessimiste du 25 décembre. Et si certaines choses se sont, par la force du destin, confirmées, d’autres ont changé.

Oui, la photographie de scène, c’est bel et bien fini pour moi. La vie a voulu que mon objectif de prédilection fasse une mauvaise chute. Ne pouvant pas le remplacer, je n’insisterai pas

Cependant, la photographie reste ancrée en moi. Si la scène s’éloigne, d’autres projets, d’autres idées s’approchent. Je suis en train d’y réfléchir et de tout mettre en place. Je ne peux en dire plus pour l’instant. Alors soyez patients.

Sinon, quelques amis musiciens m’ont demandé si, éventuellement, je pouvais m’impliquer dans leur travail en faisant jouer mon carnet d’adresses afin de leur trouver quelques dates. Ce à quoi j’ai répondu oui.

Sinon,j’ai trouvé, tout à fait par hasard, cet article sénégalais qui m’a touché. Voir mon nom entre ceux de certains héros de mon adolescence tels que Youssou Ndour ou Alpha Blondy, ça m’a fait grand plaisir.

Prenez soin de vous. À bientôt !

Dans le courant de l’année 2014, j’avais été contacté, sur le conseil de mon ami Alain, par une responsable du festival Europajazz qui, chaque année, se déroulait dans la Ville du Mans (Sarthe). Celle-ci m’avait demandé si je disposais de photographies de l’artiste qui serait la tête d’affiche lors de sa trente-sixième édition : Céline Bonacina. Ce qui tombait bien puisque j’avais justement croisé cette talentueuse musicienne en août 2013 lors de son passage sur la grande scène du festival Crest Jazz vocal. C’est ainsi qu’a démarré notre collaboration. Après divers échanges et le choix de la photographie, celle-ci a été confiée à Caty Rousseau, leur regrettée graphiste, et la magie a opéré. En effet, la photographie, MA photographie, a servi de base pour illustrer toute la campagne de promotion de cet événement. Affiches, flyers, dossier de presse, etc., elle était partout !

Je me remémore aujourd’hui ce souvenir avec une émotion certaine. Et il fera partie des plus beaux que je garderai de mon activité d’auteur photographe.

Certaines facettes de ce métier vont me manquer, à n’en point douter.