Akylisso est le groupe d’afro-reggae de mon ami Diarra Jah. Originaire d’une famille de musiciens burkinabé, son père était un virtuose du balafon, on pourrait dire qu’il est « né dans la musique » et, chez lui, cette sensibilité est innée. C’est lors de son troisième séjour en France qu’il a découvert la Drôme et qu’il (en) est tombé amoureux. Il s’est alors installé à Valence et vit désormais à Romans-sur-Isère.
Mais reparlons d’Akylisso. Le reggae dynamique et festif qu’ils distillent est une véritable invitation au bonheur et à la joie de vivre. Côté musical, le projet met en avant des instruments traditionnels tels que la kora ou le balafon. Abordant des sujets légers tout autant que sérieux, les textes sont ciselés et n’y vont pas par quatre chemins. Ils sont vifs, percutants, mais aussi réconfortants. Akylisso, c’est une « famille » de sept musiciens dont les « piliers » sont Diarra Jah et Béna. Leur musique nous entraîne aux confins du monde, dans des endroits reculés voire inconnus. On voyage, pour notre plus grand plaisir. Et surtout, on danse, on s’agite, on se trémousse.
Le Réveil, leur dernier album, est sorti récemment et, déjà, ils le défendent avec ferveur. La jaquette est illustrée de l’une de mes photographies prise lors de leur concert à Chabeuil pour le festival Déviason. Un chouette moment que j’ai eu bonheur à vivre.
Un groupe motivé, dynamique, engagé à découvrir en priorité sur scène.